Après
la mort de Bahá’u’lláh, la direction de la Foi a été transmise à son
fils ‘Abdu’l-Bahá (1844-1921, né Abbas Effendi et connu des bahá’ís
comme « le Maître »), qui a interprété une bonne partie des Écrits de
son père. C’est lui qui a porté le message de la foi bahá’íe en
Amérique du Nord.
‘Abdu’l-Bahá a eu pour successeur son
petit-fils, Shoghi Effendi (1897-1957), devenu le « Gardien de la foi
bahá’íe ». Six ans après sa mort, la première Maison universelle de
justice était élue pour prendre la tête de la foi bahá’íe. Elle est,
depuis, le corps administratif de la communauté bahá’íe mondiale. La
Maison universelle de justice est un conseil formé de neuf personnes
qui ont pour tâche d’appliquer les lois de Bahá’u’lláh, et elle est
constituée de représentants élus.
Il n’y ni prêtrise ni clergé
en tant que tels. Neuf membres élus au sein de la communauté forment,
dans chaque ville, une assemblée spirituelle locale. Tout en étant
responsable de la promotion de la Foi, l’assemblée a en grande partie
des fonctions administratives et sert de liaison avec l’assemblée
spirituelle nationale.
Tous ces conseils utilisent une méthode
de prise de décisions appelée « consultation ». C’est une méthode non
partisane de discussion et de prise de décisions, qui s’appuie sur la
formation d’un consensus ainsi que sur la cohésion entre les décisions
et les actions dans le groupe et la communauté.
Les assemblées
spirituelles nationales sont élues par des délégués, eux-mêmes élus au
niveau local. Elles sont responsables de promouvoir la Foi, de soutenir
et de coordonner les activités des assemblées locales, et de
communiquer avec le Centre mondial bahá’í à Haïfa, en Israël.
Au Centre mondial bahá’í, on trouve :
• les tombeaux de Bahá’u’lláh, du Báb et de ‘Abdu’l-Bahá
• les lieux saints associés aux vies de Bahá’u’lláh et ‘Abdu’l-Bahá
• le siège de la Maison universelle de justice
• le Centre international d’enseignement
• l’édifice des Archives internationales
• le Centre d’étude des textes