‘Abdu’l-Bahá : (« Le Serviteur de Bahá ») (1844-1921) :
le
fils aîné de Bahá’u’lláh. Désigné par Bahá’u’lláh comme l’interprète
autorisé des Écrits de son père. Son nom à la naissance était Abbas
Effendi ; aussi connu comme « le Centre de l’Alliance », « la plus
grande Branche » et « le Maître ».
Ablutions :
un rituel consistant à se laver les mains et le visage, requis par
Bahá’u’lláh comme faisant partie de la récitation de la prière
obligatoire.
Akka :
autrefois une ville-prison, située dans l’Israël d’aujourd’hui, où
Bahá’u’lláh a été emprisonné pendant les vingt dernières années de sa
vie. Toujours prisonnier au moment de son décès, il a été enterré tout
près de Bahji.
Alliance :
une entente entre Dieu et l’humanité. Les bahá’ís reconnaissent deux
alliances : La « grande Alliance » est la croyance que Dieu continuera
à envoyer ses manifestations au monde ; la « moindre Alliance »
concerne la foi bahá’íe et l’assurance donnée par Bahá’u’lláh que
l’unité de ses adeptes sera maintenue.
Approfondissement : l’étude des écrits saints de la foi bahá’íe et également, à l’occasion, des textes sacrés d’autres religions.
Arbre sacré :
dans les Écrits de Bahá’u’lláh, l’Arbre sacré est généralement employé
pour parler de la manifestation de Dieu, un statut que le commun des
mortels ne pourra jamais atteindre.
Ascension de ‘Abdu’l-Bahá : le 28 novembre, un jour saint pour lequel il n’est pas nécessaire de prendre congé de ses occupations.
Ascension de Bahá’u’lláh : le 29 mai, un jour saint pour lequel on doit s’absenter de son travail ou de l’école.
Assemblée spirituelle locale : un corps élu qui administre les affaires de la communauté bahá’íe au niveau local.
Assemblée spirituelle nationale : le corps élu qui administre les affaires de la foi bahá’íe au niveau national.
Ayyam-i-Ha (les jours de Ha) :
une période de quatre jours (cinq pour les années bissextiles)
consacrée à l’échange de cadeaux et aussi appelée « Jours intercalaires
», du 25 février au 1er mars, juste avant la période du jeûne.
Báb, le (la Porte) :
(1819-1850) Siyyid ‘Ali Muhammad, le prophète fondateur de la foi bábie
et le précurseur de la foi bahá’íe. Son exécution sur la place publique
le 9 juillet 1850, à Tabriz en Perse, a mis fin à son ministère.
Bahá’u’lláh (la Gloire de Dieu) :
(1817-1892) Mirza Husayn-‘Ali, la manifestation de Dieu pour notre
époque. Il a répandu un message d’unité et de paix, et écrit plus d’une
centaine d’ouvrages qui forment la base des écrits saints bahá’ís. Il a
passé les quarante années de son ministère en prison et en exil.
Bahji :
la région où Bahá’u’lláh a passé ses dernières années (1879-1892).
Bahá’u’lláh est enterré dans un sanctuaire à Bahji, le lieu le plus
sacré sur la terre pour les bahá’ís.
Bayan (Livre des lois) : l’ouvrage principal du Báb.
Calendrier bahá’í : un calendrier solaire consistant en 19 mois de 19 jours et 4 jours
intercalaires.
Centre de l’Alliance : un nom donné à ‘Abdu’l-Bahá.
Centre mondial bahá’í :
à Haïfa, sur le mont Carmel, (et à Acre) en Israël. Le lieu où se
trouvent le siège de la Maison universelle de justice, le mausolée du
Báb et d’autres édifices. À une courte distance du sanctuaire de
Bahá’u’lláh.
Carte de déclaration :
une carte que remplit toute personne désirant devenir bahá’íe. Bien que
la véritable définition d’un bahá’í soit « quiconque croit en
Bahá’u’lláh », signer une carte de déclaration est l’officialisation de
cette conviction. La déclaration sert à enregistrer le nouveau bahá’í
en tant que membre votant de sa communauté.
Chevalier de Bahá’u’lláh : titre donné aux premiers bahá’ís à s’être installés dans un pays ou un territoire.
Chronique de Nabil :
le récit de Nabil-i-Zarandi de la vie du Báb et du développement de la
religion bábie, traduit de l’anglais et publié en 1986. L’ouvrage avait
été édité et traduit en anglais par Shoghi Effendi, en 1932, sous le
titre The Dawn-Breakers (Les premiers disciples d’un jour nouveau).
« Coin de feu » :
aussi appelé « fireside », c’est une soirée qui a lieu chez des
bahá’ís, afin d’offrir de l’information sur divers aspects de la foi
bahá’íe. Les gens qui ne sont pas bahá’ís sont cordialement invités à
ces rencontres.
Conseil régional : un corps élu de neuf bahá’ís qui contribuent à la croissance de la
communauté au niveau régional. Son niveau de responsabilité se situe entre celui de
l’assemblée spirituelle nationale et celui de l’assemblée spirituelle locale.
Corps auxiliaire :
un corps administratif nommé, créé par la Maison universelle de
justice. Ses membres sont nommés en fonction de leur sagesse, de leur
maturité et de leur expérience, et agissent comme conseillers auprès
des assemblées spirituelles locales et des individus dans la région
sous leur responsabilité. Le Corps auxiliaire appuie le travail du
Corps continental des conseillers.
Corps continental des conseillers :
un corps administratif nommé, créé par la Maison universelle de
justice. Ses membres sont nommés en fonction de leur sagesse, de leur
maturité et de leur expérience, et agissent comme conseillers auprès
des assemblées spirituelles nationales et des individus dans la région
sous leur responsabilité.
Déclaration du Báb : le 23 mai, un jour saint pour lequel on doit s’absenter de son travail ou de l’école.
Écrits : les textes sacrés du Báb, de Bahá’u’lláh et de ‘Abdu’l-Bahá.
Ère bahá’íe :
la période débutant avec la déclaration du Báb et se devant se
poursuivre jusqu’à l’apparition d’une prochaine manifestation de Dieu.
Fête :
tenue tous les 19 jours, cette rencontre est composée de trois parties
: une première réservée à la prière et à la lecture d’écrits sacrés,
une deuxième, à l’administration de la communauté, et une troisième qui
permet de développer des liens d’amitié.
Gardien : le titre officiel donné à Shoghi Effendi, l’arrière-petit-fils de Bahá’u’lláh.
Haïfa
: la ville où est situé le centre administratif mondial de la foi
bahá’íe, en Israël. C’est aussi là que se trouve le tombeau du Báb.
Jeûne :
les bahá’ís jeûnent durant une période de 19 jours, qui correspond au
dernier mois du calendrier bahá’í, débutant le 2 mars. Pendant le
jeûne, les adultes bahá’ís ne mangent ni ne boivent du lever au coucher
du soleil. Les enfants, les personnes âgées, les malades, et les femmes
enceintes et celles qui allaitent sont dispensés du jeûne.
Jour de l’Alliance : le 26 novembre, un jour saint pour lequel il n’est pas nécessaire de prendre congé de ses occupations.
Jours saints : voir les entrées particulières.
Kitab-i-Aqdas : le « Livre le plus saint » de Bahá’u’lláh. Rédigé vers 1873, il contient les principales lois et ordonnances de la foi bahá’íe.
Kitab-i-Iqan (Livre de la certitude) :
il consiste en l’interprétation de termes, images et prophéties
bibliques et coraniques, et contient de nombreuses exhortations
éthiques et spirituelles.
Mains de la Cause : un titre donné par Bahá’u’lláh, ‘Abdu’l-Bahá et Shoghi Effendi à
43
personnes, tout au long de l’histoire de la foi bahá’íe ; elles ont eu
pour rôle de fournir inspiration et éclaircissement aux bahá’ís pour la
mise en pratique des enseignements de la Foi au quotidien.
Maison universelle de justice : le corps administratif suprême de la foi bahá’íe.
Maître (Le) : un titre donné à ‘Abdu’l-Bahá par Bahá’u’lláh.
Manifestation de Dieu :
un terme employé pour désigner les fondateurs des grandes religions
mondiales, qui sont considérés comme des messagers de la révélation
divine et des exemples d’une vie divine.
Martyre du Báb : le 9 juillet, un jour saint pour lequel on doit s’absenter de son travail ou de l’école.
Mausolée du Báb : le mausolée dans lequel est enterré le Báb, sur le mont Carmel à Haïfa, en Israël.
Mirza Husayn-‘Ali : le nom donné à Bahá’u’lláh à sa naissance.
Moindre Alliance :
l’assurance, donnée par Bahá’u’lláh à ses adeptes, que l’unité de la
religion sera maintenue s’ils obéissent à ses lois et à ses
institutions.
Mona Mahmudnizhad :
une des 10 jeunes femmes bahá’íes qui ont subi le martyre pour avoir
refusé de renier leur foi, à Shiraz en Iran, le 18 juin 1983.
Naissance du Báb : le 20 octobre, un jour saint pour lequel on doit s’absenter de son travail ou de l’école.
Naissance de Bahá’u’lláh : le 12 novembre, un jour saint pour lequel on doit s’absenter de son travail ou de l’école.
Naw-Rúz (nouvel An) : le 21 mars, le premier jour de l’année selon le calendrier bahá’í, pour lequel on doit s’absenter de son travail ou de l’école.
Ordre administratif :
toutes les institutions qui administrent les affaires de la foi bahá’íe
; créé par Bahá’u’lláh et développé par ‘Abdu’l-Bahá, Shoghi Effendi et
la Maison universelle de justice.
Paroles cachées :
un ouvrage composé par Bahá’u’lláh en 1858. Il contient 71 passages en
langue arabe et 82 en persan. Chaque passage consiste en un aphorisme
sur un sujet éthique ou spirituel.
Pionnier : un bahá’í qui quitte sa demeure pour s’installer dans une autre région afin de propager les enseignements de Bahá’u’lláh.
Plus grande Branche : un des noms donnés à ‘Abdu’l-Bahá.
Prière obligatoire :
une prière particulière prescrite par la loi religieuse. Bahá’u’lláh a
choisi spécifiquement trois prières, dont l’une doit être récitée
chaque jour par les bahá’ís, au choix de chacun.
Qiblih :
le sanctuaire de Bahá’u’lláh à Bahji ; c’est en se tournant dans la
direction de ce sanctuaire que les bahá’ís récitent la prière
obligatoire.
Révélation progressive : la croyance bahá’íe selon laquelle Dieu a envoyé des révélations successives à l’humanité afin de l’ennoblir et de l’éduquer.
Ridván, Fête de (« Paradis ») :
une fête qui s’échelonne sur douze jours pour célébrer la déclaration
publique que Bahá’u’lláh a faite de sa mission. Les premier, neuvième et
douzième jours de Ridván sont des jours saints pour lesquels on doit s’absenter de son travail ou de l’école.
Secret de la civilisation divine :
rédigé par ‘Abdu’l-Bahá en 1875, ce livre explique avec précision le
rôle de la religion dans les réformes sociales que l’Iran devrait
mettre en place afin de devenir une nation moderne. Il est reconnu
comme un des ouvrages les plus importants de la foi bahá’íe sur la
question des réformes sociales.
Sept vallées : une oeuvre mystique importante rédigée par Bahá’u’lláh entre 1856 et 1862.
Shoghi Effendi : (1897-1957) arrière-petit-fils de Bahá’u’lláh, il a été nommé Gardien de la foi bahá’íe par ‘Abdu’l-Bahá.
Siyyid ‘Ali-Muhammad : le nom donné au Báb à sa naissance.
Tablette : lettre (ou épître) écrite par le Báb, Bahá’u’lláh ou ‘Abdu’l-Bahá.
Terre sainte :
de façon générale, Israël, mais plus spécifiquement Haïfa, Acre et les
environs de Bahji. Cette région est considérée comme lieu saint parce
que c’est là que sont enterrés le Báb, Bahá’u’lláh et ‘Abdu’l-Bahá.