Pendant plusieurs jours à la mi-novembre le cinéma Bytowne d'Ottawa a projeté « The Gardener » le dernier film du producteur et  réalisateur iranien récepteur de plusieurs prix, Mohsen Makhmalbaf. Makhmalbaf n'est pas un bahá'í  et sa décision risquée de faire un film en Israël à propos de la foi bahá'íe constitue un double tabou pour un cinéaste iranien. Le film a reçu des critiques très positives dans Le New York Times, Variety Magazine et d'autres publications et a remporté des éloges dans les festivals du monde entier. Shidan Cummings a été parmi lesnombreux bahá’ís d'Ottawa qui  attendaient avec impatience de voir le film et il a accepté de fournir ces commentaires :

The Gardener (Le jardinier) (2012 ) est « un regard poétique, artistique et perspicace sur la religion et son rôle dans la société . Le film suit le réalisateur et son fils comme ils traversent les sanctuaires bahá'ís à Haïfa et Acre, en Israël. L’un d’entres eux,  un agnostique optimiste au sujet de la religion et de son pouvoir potentiel de transformer la société, et l'autre un pessimiste agnostique / athée qui soutient que toutes les religions commencent bien, mais deviennent corrompues et au détriment du progrès de la société.

Les visuels sont à couper le souffle et bien que le film semble produit d’un petit budget il est évident à mi-parcours que ce style était en effet la meilleure façon de dépeindre  un aperçu confortable et décontracté dans les concepts spirituels et  sociaux. Le style de tournage a de nombreuses pauses dans le  contenu pour que les spectateurs puissent réfléchir sur le dialogue.

Ceux qui obtiendront le plus dans le film sont ceux qui recherchent une pensée provocante et un regard artistique sur la religion. Par contre, si les films n’ayant que peu d’action sans arrêts vous ennuient, ce film n'est pas pour vous.

Comme bahá'í  j'ai été très impressionné par la capacité du cinéaste à sélectionner de nombreuses caractéristiques excellentes de la foi  afin de la dépeindre, sans être lui-même bahá’í. "
- Shidan Cummings