Ayyám-i-Há ouvre le chemin qui passe par le jeûne et mène à Naw-Rúz

20 avril 2019

Ayyám-i-Há ouvre le chemin qui passe par le jeûne et mène à Naw-Rúz

Vers la fin d’un hiver anormalement long dans la région de la capitale nationale, les membres de la communauté bahá’íe d’Ottawa ont célébré Ayyám-i-Há en préparation de la période du jeûne qui a commencé le 2 mars et s’est terminé juste avant le nouvel an bahá’í, le 21 mars, qui coïncide avec l’équinoxe de printemps.

Ayyám-i-Há, aussi connu sous le nom de « jours intercalaires », fait référence à quatre ou cinq jours (selon qu’il s’agisse ou non d’une année bissextile) qui sont consacrés à l’échange de cadeaux, à des œuvres charitables et à des célébrations en famille, avec les amis et avec la collectivité en général. Ces jours particuliers de fête précèdent le début du jeûne bahá’í, un jeûne du lever au coucher du soleil qui est observé pendant la durée d’un mois bahá’í, soit 19 jours. Il s’agit, comme pour la prière obligatoire, d’un des aspects importants de la vie bahá’íe, et son objectif principal est spirituel : de raviver l’âme et de rapprocher la personne de Dieu.

Cette année, les célébrations d’Ayyám-i-Há ont eu lieu à plus de 10 endroits dans la ville d’Ottawa. Elles ont compris des présentations merveilleuses par les enfants ainsi que la participation joyeuse d’adultes, de parents et d’amis. À Orléans, la famille Tanha a organisé une fête des jours intercalaires qui comprenaient un repas partage délicieux, une brève explication de la signification d’Ayyám-i-Há et une ambiance d’amitié chaleureuse.

Dans l’ouest d’Ottawa, les classes d’enfants du quartier Foster Farm ont célébré Ayyám-i-Há au moyen d’une fête tenue le jeudi 28 février, à l’heure habituelle de la classe, à laquelle ils avaient invité les parents. La fête a compris des chansons, des prières et un projet d’artisanat particulier. On a d’abord invité le plus jeune des enfants à prendre le goûter, puis les autres ont suivi. La soirée s’est terminée dans la bonne humeur et la joie.

Dans le secteur d’Overbrook, la célébration d’Ayyám-i-Há a eu lieu au Centre bahá’í sur la rue McArthur. Le programme a été entièrement créé, coordonné et présenté par des enfants et des jeunes. Carmel et Madeline, deux des enfants, ont fait un travail magnifique comme maîtresses de cérémonie de la fête, qui comprenait des prières, un sketch, des chansons, un récit et d’autres actions par les classes d’enfants des quartiers d’Overbrook et de Donald/Cummings. Comment ne pas être émus par les belles voix de ces enfants qui chantent l’unité? Les préjeunes de la rue Donald ont ensuite parlé de leur projet de service. Payman, qui était alors sur le point de devenir jeune, a diverti l’auditoire heureux avec des tours de cartes, et Bernie, le grand-père de trois des enfants, a fait rire tout le monde avec quelques blagues. C’est avec joie et énergie que les préjeunes ont ensuite aidé l’auditoire à apprendre une citation à l’aide de gestes, de mouvements et de chansons, puis ont terminé avec des prières. La célébration s’est achevée avec un délicieux souper partage. Ce qu’ont accompli les enfants et les jeunes en si peu de temps est tout à fait remarquable!

Suivant la fin du jeûne, le 20 mars, la communauté bahá’íe d’Ottawa et ses amis ont célébré le nouvel an (Naw-Rúz) avec un programme qui a eu lieu au très beau Infinity Convention Centre dans le sud d’Ottawa. Après des prières en plusieurs langues, les enfants ont encore une fois été mis en vedette et ont présenté plusieurs danses, y compris une danse folklorique chinoise joyeuse et aux couleurs vives. La fête s’est déroulée en présence de plus de 800 personnes et a été suivie de rafraichissements et d’échanges sociaux.