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Le 15 janvier 2019

Une pièce de théâtre qui explore un épisode de l'histoire bahá'íe attire une foule nombreuse

C'etait salle comble à la présentation de la pièce «Tabreez», rédigée par Marlene Macke, le 24 novembre au centre bahá’í d'Ottawa. La pièce intégrale raconte l’histoire de deux familles, une iranienne et l'autre britannique, résidant à Tabriz, en Iran, et raconte comment leurs vies se sont entrecroisées autour de l’exécution du Báb, le 9 juillet 1844. La pièce offrait un mélange de personnages fictifs fascinants qui ont contribué à raconter l'histoire de cet épisode dramatique de l'histoire bahá'íe.

Les neuf personnages, d’origine britannique, iranienne et arménienne, étaient tous joués par des membres de la communauté bahá'í, dont plusieurs n’avaient jamais joué sur scène auparavant. L’émission était dirigée par David Andrews, professeur de théâtre à la retraite à l’école secondaire Canterbury, et Linda O’Neil et Heather Harvey étaient les producteurs. Nathalie Thirlwall a aidé à créer des costumes d'époque, et Del Carry produit l'affiche et le programme.

Parmi les personnages occidentaux de la pièce figuraient David Chandler, un exportateur britannique d'âge moyen résidant à Tabriz ; sa nièce canadienne vivace, Victoria ; et leur ami, le docteur Cormack, un médecin anglo-arménien, dont le personnage était basé sur le médecin qui avait réellement soigné le Báb suivant une agression violente par ses ennemis. La famille iranienne consiste du patriarche Mirza Javid, un marchand d’épices qui négocie avec Chandler ; son fils, traditionnel et parfois fanatique, Mulla Mostafa ; sa fille Shazadeh, une veuve qui pense progressivement, et son petit-fils Farid, qui travaille dans l'entreprise familiale. Les personnages arméniens sont un couple – Sam Khan, le commandant en conflit du régiment arménien chargé d'exécuter le Báb, historiquement précis et son épouse fictive, Maryam, une couturière et amie de Shazadeh et Victoria. La vie de ces personnages est intimement liée à leurs relations d’affaires, aux amitiés entre les femmes et à l'effort de chaque individu de comprendre les événements historiques qui s’y déroulent. Une attraction initiale entre Victoria et Farid devient une romance bourgeonnante qui se termine par des projets de mariage à la fin de la pièce.

Les personnages ont été interprétés par les bahá'ís d’Ottawa Fred Afagh, Diana Cartwright, David Ienzi, Lisa Olsen, Lua Parsa, John Rager, Faris Rashidi et Shamim Taherzadeh. L’auteure pour enfants Lisa Olsen a commenté son expérience avec Victoria : « Tabreez » montre ce qui peut être accompli quand l'unité de pensée, de volonté et d'action se joignent au pouvoir des arts pour partager les histoires de notre foi avec le monde. Lua Parsa, un responsable de projet qui a joué Shazadeh, a observé que « l'histoire a été racontée de telle sorte à être une expérience très émouvante et touchante pour les interprètes comme pour les spectateurs ». Shamim Taherzadeh, qui jouait Mulla Mostafa, a interprété son rôle de manière si convaincant que sa jeune fille, qui ne l'avait jamais entendu élever la voix dans la vie réelle, a demandé : « Pourquoi papa paraissait-il si méchant? Nous ne l’avons jamais vu se mettre en colère comme ça! »



La dramaturge Marlene Macke, qui réside à St. Mary’s en Ontario, a vécu à Ottawa dans les années 1970 et 1980 et a maintenu des liens avec la communauté bahá'íe d’Ottawa. La pièce avait été travaillée et exécutée informellement dans un certain nombre de contextes, mais cette performance était la plus ambitieuse à date. Marlene a déclaré : « Chaque dramaturge rêve de voir son travail s'animer grâce à la vision d'un réalisateur expérimenté, d'interprètes talentueux et de producteurs et des membres d'équipe infatigables. Ce qui s'est passé à Ottawa, l'une de mes communautés préférées de tous les temps, a été vraiment spécial. L'acclamation d'une salle comble, couronna l'une des expériences les plus mémorables de ma vie. »

Le Báb « La porte » était le jeune précurseur de Bahá'u'lláh, fondateur de la foi Bahá’í . Il a été exécuté en 1850 à l'âge de 30 ans, six ans après la proclamation de sa mission. Ses enseignements spirituels et sociaux progressistes et anti-fondamentalistes menaçaient de renverser l'ordre social maintenu par le clergé corrompu et le gouvernement arriéré de l'époque. Sa journée d’exécution, que les bahá'ís observent maintenant comme un jour saint, intervient après plusieurs années d'assignation à résidence et d'emprisonnement dans des prisons forteresses isolées. On estime que 20 000 de ses disciples, appelés bábís, ont donné leur vie pour sa foi, souvent mis à mort de façon extrêmement cruelle.


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